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L'article Tintin et l'Alph-Art concerne le monde réel.

Tintin et l'Alph-Art est le vingt-quatrième et dernier album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par l'auteur belge Hergé. Alors que l'album n'était pas terminé, Hergé meurt et laisse derrière lui une histoire sans fin. 

Résumé[]

L'histoire commence dans le domaine de Moulinsart, alors que le capitaine Haddock est pris d'un cauchemar mettant en scène Bianca Castafiore.

Tintin arrive à la rescousse à la suite des cris du capitaine. Ce dernier lui explique qu'il a rêvé que le rossignol milanais lui apportait son « petit déjeuner » composé d'un whisky Loch Lomond qu'il n'arrive plus à supporter à la suite du traitement que le professeur Tryphon Tournesol lui a infligé dans Tintin et les Picaros.

Le téléphone se met à sonner : Bianca Castafiore en personne. De retour de Los Angeles, elle compte être de passage au château.

Le capitaine décide de s'enfuir en ville et, y voyant arriver la cantatrice, il se cache dans une galerie d’art qui expose les œuvres de Ramo Nash, créateur d'un concept artistique appelé l’Alph-Art, et qui repose sur des représentations des lettres de l’alphabet en plexiglas.

Bianca entre finalement dans le magasin et, sur ses conseils, parvient à convaincre le capitaine d'acheter une sculpture en forme de H. Ramo était accompagné de M. Fourcart, le propriétaire d’une galerie, qui a reconnu puis a discuté avec le capitaine.

Le soir, au téléphone, ce monsieur téléphone au jeune reporter pour un rendez-vous le lendemain en fin d'après-midi, mais ne sera finalement pas présent au lieu dit.

Pendant ce temps-là, un expert du domaine des arts, Jacques Monastir, disparaît mystérieusement près des Îles Sanguinaires, dans le golfe d'Ajaccio, en Corse.

L'émir Ben Kalish Ezab, également en déplacement en Europe, a l'intention de créer un musée d'art ayant l'apparence d'une raffinerie, à l'instar du Centre Beaubourg, à Paris.

Monsieur Foucart est annoncé mort le lendemain du rendez-vous des suites d'un accident de voiture selon la presse. Tintin décide de mener l'enquête et questionne mademoiselle Martine, l’hôtesse de la galerie, dans une discussion enregistrée sur un magnétophone, puis il interroge le garagiste.

Ce dernier parle d'une petite tache d’huile et indique que l'accident s'est déroulé entre Leignault et Marmont, au bord de la Douillette, rivière dans laquelle est tombée la voiture du défunt.

Sur place, Tintin découvre qu'une voiture a fait une queue de poisson pour obliger un autre véhicule à s'arrêter ainsi qu'une longue tache d’huile, et il est pourchassé par une Mercedes noire, sans succès.

L'hypothèse d'un crime commence à naître dans la tête du journaliste et elle se renforce lorsque les deux personnes à bord laissent à terre un pistolet-mitrailleur. Tintin soupçonne mademoiselle Martine d'être à l'origine de la poursuite avant de se rétracter.

Après avoir questionné de nouveau l’hôtesse, il découvre une affiche annonçant une conférence du mage Endaddine Akass, portant sur son cou le même bijou que mademoiselle Martine, également présente ce soir-là.

Ce bijou en or est en réalité une autre œuvre de Ramo Nash. Le lendemain, Tintin annonce à l’hôtesse qu'il se rend dans l'usine de Fréaux et, sur place, est surpris par trois malfaiteurs, dont l'un parvient à l'assommer.

Tintin se réveille dans un lit d’hôpital. Il sort le lendemain et se dirige vers l'immeuble occupant la galerie pour soi-disant questionner les occupants et tombe sur l'assistant du mage.

Le jour suivant, il est de nouveau pris en chasse par des malfaiteurs en voiture, ce qui le pousse à enquêter plus en détail sur cet Endaddine Akass. À la fin du brouillon, Tintin risque d'être transformé en sculpture de César. En compagnie du capitaine, il se rend à l'île d'Ischia, et plus particulièrement à la villa del Signor Endaddine Akass où il retrouve Ramo Nash en compagnie d'une autre femme. Le jeune reporter souhaite se rendre dans cette demeure, mais un coup de téléphone anonyme lui conseille de quitter au plus vite l'île.

Un second coup de fil survient : il s'agit de Bianca Castafiore qui souhaite inviter le jeune journaliste et son marin barbu en compagnie d'Endaddine. Ce dernier accepte.

Après cette réception, Tintin, qui est logé dans la villa, est réveillé par des bruits de camionnettes. Étonné, il décide d'explorer la villa. C'est alors que Tintin découvre un trafic de faux tableaux étroitement lié à cette étrange secte, et se retrouve pris au piège par Endaddine.

Ce dernier avoue être à l'origine des meurtres de Monsieur Foucart et de Jacques Monastir, des experts d'art qu'il avait contactés pour authentifier ses faux tableaux. Sauf que le premier a refusé, menaçant de dénoncer son trafic et le second a tenté de le faire chanter.

C'est alors que le mage décide de faire couler sur Tintin du polyester liquide, afin de l'emprisonner dans une fausse œuvre — une « expansion » ou une « compression » — du sculpteur César, qui pourrait s'intituler « Reporter » et faire authentifier celle-ci par un nouvel expert, le célèbre Zolotas. Le récit se coupe au moment où il est conduit à son supplice, une arme du gourou braquée dans son dos.

Apparitions[]

Personnages[]

Lieux[]

Version achevée de Yves Rodier[]

Tintin et l'Alph-Art (couramment appelé L'Alph-Art de Rodier, pour le différencier de la version officielle de Tintin et l'Alph-Art) est une aventure de Tintin pastiche réalisée par Yves Rodier, d'après le scénario inachevé d'Hergé. Les premières impressions datent de 1991.

Cette création n'a pas été autorisée par la fondation Hergé, et, par conséquent, les tirages de cet album sont considérés comme des pirates.

Tintin et l'Alph-Art est l'ultime aventure de Tintin, laissée inachevée après la mort de son créateur Hergé en 1983. Le projet devait à l'origine être achevé par le premier assistant d'Hergé, Bob De Moor, mais cette reprise fut rapidement refusée par Fanny Remi, veuve d'Hergé, sur le conseil de Benoît Peeters

Rapidement, de nombreux fans déçus se sont attelés à leur propre version. Celle d'Yves Rodier est terminée en 1991 et la soixantaine d'exemplaires tirés par l'auteur pour ses amis devient vite un objet de convoitises parmi les collectionneurs. Bob De Moor, que Rodier rencontre quelques mois avant sa mort, apprécie suffisamment le travail du Québécois pour émettre le projet — « utopique » de son propre aveu — de s'en servir comme base pour terminer l'album d'Hergé, avec l'aide de Greg pour retravailler le scénario. Avec le recul, Rodier dit cependant avoir « extrêmement honte » de ce travail de jeunesse, qu'il juge très inférieur à une autre version de l'Alph-Art réalisée par Régric.

Dans le courant des années 1990, L'Alph-art d'Yves Rodier devient vite un mythe parmi les tintinophiles frustrés par les gribouillis inachevés d'Hergé. Les tirages pirates s'achètent sous le manteau des librairies spécialisées à prix d'or. Toutes ces ventes se font bien entendu sans le consentement, ni des ayants droit d'Hergé, ni de Rodier, qui se trouve vite dépassé par la situation.

En 2001, Yves Rodier espère stopper cette surenchère en autorisant deux sites à diffuser gratuitement sa version de L'Alph-Art. Tout ceci n'est pas du goût de la Fondation Hergé qui attaque les sites pour faire stopper la diffusion de l'album interdit.

Plusieurs versions colorisées par des fans sont apparues. D'autres, moins scrupuleux, ont profité de la mise à disposition de l'album pour le réimprimer et le vendre à des prix parfois prohibitifs, malgré sa mise à disposition gratuite sur internet.

Le lien pour lire l'album de Yves Rodier : https://www.cdn.guismai.fr/wp-content/uploads/2015/06/Tintin-et-l-Alph-Art-Rodier.pdf

Liens externes[]

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